mercredi 30 mai 2007

Les risques de visiter un salon de littérature SF

J’ai adoré les Imaginales d’Epinal (détails ici) il y a quelques semaines. L’occasion de rencontrer les êtres humains qui se cachent (ou se dévoilent) derrière "la littérature des mondes imaginaires".

Bon, d’accord, on ne devient pas super copain comme ça du jour au lendemain. Mais on les découvre humains avec leur boulot (responsable informatique pour Catherine Dufour ou encore , passionnante), leurs motivations, leurs méthodes. Leur difficulté à vivre de leur plume. On découvre les "bosseurs" et les "artistes".

Cela dit, il y a des risques.

Le premier, c’est qu’il y a toujours plein de bouquins partout. Et toujours certains parmi ceux que vous avez toujours eu envie de lire. Donc vous repartez avec un sac plein à craqué, rempli de la planète du père Poël (Paul Carta), de la physique de Star Wars (Roland Lehoucq) ou encore du début d’un cycle de Pierre Bordage (encore là). Dur.

Ensuite, vous ramenez parfois de drôles de choses dans les pages. Si vous avez craqué pour un livre d’occasion, vous retrouverez parfois un vieux ticket de métro ou un bout de carnet à carreaux glissé entre les pages.

Dans notre cas, ce fut différent.

Je ne l’ai pas vue tout de suite. Elle a dû s’échapper quand ma douce et moi sommes rentrés. Nous n’avons pas tout de suite rangé les livres sur l’étagère.

Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est que le chat (Socquettes, Socks pour les intimes) faisait la tête. Un peu comme le jour ou nous lui avions présenté le-poisson-rouge-qui-est-noir. Donc mode boudage.

Et puis nous commencions à retrouver des choses dérangées. Des vêtements qui auraient dû être bien-rangés-tout-pliés se retrouvaient empilés sur le canapé. Impossible de nous autoaccuser. L’explication était donc ailleurs.

C’est avant-hier que nous l’avons surprise. Lundi de Pentecôte pas-férié-mais-quand-même-on-bosse-pas. Elle devait croire que nous étions déjà partis pour nos boulots respectifs. Nous l’avons donc entrevue, rapide comme l’éclair, filer de sous le lit.

Impossible de l’attraper de toute la journée. Mais nous savons que la petite bête est là. Elle ne semble pas avoir envie de partir. Ni avoir peur de nous. Elle se montre juste coquette, je pense.

Je vais essayer de l’observer de plus près dans les jours qui viennent et je vous en parlerai bientôt.

1 commentaire:

  1. Je voudrais tant qu'elle parte moi, cette petite bête... et me retrouver avant qu'elle soit là...

    RépondreSupprimer