dimanche 16 septembre 2007

Sacrée musique... Classique ou gospel ?

Divine surprise cet après midi à la Cathédrale Saint Etienne de Metz : un concert de musique classique. Le genre de moment qui laisse votre corps comme piétiné par un troupeau d’éléphants et votre cœur miraculeusement intact, gonflé de joie et prêt à toucher le ciel. Le cadre extraordinaire ajoute au plaisir. Le piment de la spiritualité ?

La musique classique me fait toujours cet effet une fois dépassé le côté un peu hautain. L’alchimie qui se créée à partir de tous ces instruments. Pas de batterie pour donner le rythme. Pas de paroles qui tirent des larmes. Et pourtant cette musique vous envole si haut et si fort ! L’intensité qui monte, descend comme la mer. On se prend à rattraper son souffle, envolé avec une des voix du chœur ! On se découvre un sourire béat au lèvres et la chair de poulpe sur tout le corps.

L’émotion est différente avec le Gospel. L’intensité est là aussi. Une joie saisissante, envahissante, renversante. On se sent proche, prêt à attraper les mains de ses voisins et à participer au chant, à plonger dans cet océan d’énergie. Du rythme, des mots simples et directs. De quoi être touché au cœur.

Ces deux musiques ont en commun une inspiration religieuse à laquelle je n’aspire pas totalement. Cela n’empêche aucun de ces styles de faire vibrer les cordes parmi les plus profondes en moi. Alors, lequel préférer ? Les deux mon capitaine. Classique et Gospel expriment une émotion, une dévotion et un respect profonds pour leur source d’inspiration. Alors pourquoi préférer ? Autant partager...

D’autant plus que tout ça me donne envie de découvrir comment les autres traditions expriment leur dévotion. Quels sont les chants musulmans ? Juifs ? Hindous ? Toutes les religions utilisent-elles la musique pour communiquer et ressentir leur foi ? Si vous avez des pistes, laissez les en commentaires. Je les suivrai jusqu’au bout de la partition...

mercredi 12 septembre 2007

Accordons nos plumes : un nouvel atelier d’écriture à Metz !

Créé à l’initiative de 2 jeunes professeurs, « Accordons nos plumes » est un atelier d’écriture pas comme les autres. Au-delà du polissage de verbe, du moulinage de texte et plus généralement de l’exultation épistolaire, l’ambition est de mutualiser les plumes pour créer au final une fiction complète. Ouverte à tou(te)s, la participation n’exige que l’envie d’écrire !

Didactique, bien pensé, bien construit, le projet de nos 2 animatrices repose aussi sur ses participants. Aucune trame n’est fixée, aucune limite non plus. Le résultat naîtra de notre chair, de nos émotions et de nos rires. Le côté écriture à plusieurs mains devrait pimenter le tout et offrir une dimension de partage que l’on ne ressent pas toujours devant son clavier.

En ce qui me concerne, j’adore et j’adhère… Qui sait quels délices sortiront de cette magie ? Au passage nous pourrons peut-être démentir la citation suivante :
« D'après les statisticiens, si on laisse des millions de singes taper n'importe quoi à la machine, l'un d'eux finira par reproduire une oeuvre de Shakespeare.
Depuis le développement d'internet, on sait que c'est faux. » (inconnu)


1ère session le mercredi 26 septembre à 19h.
+ d’infos à la MCL Saint Marcel : www.mclmetz.fr, 03.87.32.53.24 ou directement au 36 rue St Marcel.

Mise à jour : l'atelier ne verra pas le jour cette année... Gaspe, done like a possum :'( Si vous en connaissez d'autres sur Metz et alentours, n'hésitez pas à les indiquer en commentaires...

Mise à jour 2 (15/3/2009) : Un nouvel atelier est en train de naître... c'est La Houlette !

mercredi 5 septembre 2007

Idée de réincarnation n°2, la contrebasse de Babayaga

Pour ma prochaine vie, j’hésite entre le corps d’un chat et une contrebasse. Pas n’importe laquelle, en fait. Seulement celle du groupe Babayaga.

Aaaah des heures de répétitions, des nuits de concerts endiablés entre ses bras ! Je renoncerai à tous les grat-grat derrière l’oreille pour la caresse de ses doigts sur mes cordes. J’oublierai mes boîtes de ronron pour vibrer au son de sa voix. Je renierai le pull préféré de mon maître pour faire écho à son rire !

Au-delà du charme des musiciennes (et aussi du musicien mais pas pareil), comment ne pas succomber à cette musique entraînante ? Toute l’ivresse des influences tziganes, Yiddish et du swing concentrée dans une potion magique à effet instantané. Tour à tour complainte et java, swing amerloque et chanson française d’avant, leur musique s’offre aussi des détours par les pays chauds. Sans oublier une présence scénique joyeuse et une histoire déjantée de sorcière (amoureuse et pas si vénéneuse) comme fil conducteur électrique.

Après ce concert vendredi dernier à Vaux, j’userai le CD jusqu’au prochain, fin octobre...