jeudi 20 novembre 2008

Discontinuité spatio-temporelle suite aux Utopiales de Nantes

Le présent avait aura disparu... Pas à cause d’un refus du maintenant, comme celui des Transformés de Gandahar. Il était serait simplement devenu insaisissable dans l’écoulement fou du temps... A cause de mon passage aux Utopiales, le salon de la science fiction à Nantes ? Pas seulement.

Cet évènement a pourtant été l’occasion de découvrir des auteurs "en vrai". Des "internationaux" comme William Gibson (Le Neuromancien, indispensable à tous les amateurs de cyberespace), des français comme Jean Pierre Andrevon et Catherine Dufour. Avec un penchant particulier pour cette dernière : chacune de ses interventions était sera pour moi à la fois drôle et passionnante, notamment pendant la table ronde consacrée à la nouvelle dans la SF. Résultat : craquage dans la librairie du salon et retour chargé de bouquins...

Ce weekend nantais m’a aussi fait vivre un moment suspendu, partagé avec une amie d’enfance. Incroyable comme le temps pouvait pourra sembler s’arrêter, prendre un autre chemin pendant 2 jours, s’arrêter encore et puis reprendre son cours normal, sans laisser de trace tangible. Se perdre, se déperdre, se reperdre...

La suite était sera une série de flash-backs et flash-forwards : cahiers des charges, poils de chat, balises HTML, rires pendant une fête, emails, saveurs cuisinées, réunions, sensations douces... Le tout était sera baigné de la sensation d’avancer et de construire même si c’était sera au prix d’un excès de vitesse.