vendredi 10 août 2007

Métempsycose relationnelle

Partir c'est mourir un peu. On ne quitte pas que l’autre, on laisse aussi derrière soi ce que l’on avait investi dans le « nous ». Ces bouts de soi offerts, fusionnés, synergisés. Ce que l’on avait accepté en soi, intégré, ce sur quoi on avait pris l’habitude de s’appuyer.

Cette petite mort conduit à un passage plus ou moins long dans l’intermonde. Un carrefour des possibles. Quel chemin prendre ? Où puiser la force ?

Puis viendra la renaissance, en plusieurs étapes. D’abord seul comme un enfant inconscient de ceux qui l’entourent. Là se reconstruit l’enveloppe la plus bassement physique : le chez-moi, le quotidien, le relationnel.

Ensuite viendra la réincarnation. Revivre dans des yeux, dans une voix, dans un souffle court. Croquer, renaître dans une chair qui s’offre mais qui n’est pas sienne. Puiser dans le soi et dans l’Elle la force de s’envoler vers le nous. S’offrir sans se perdre, en conservant ces particules qui font de nous ce que nous sommes et que l’Autre recherche en nous.

Cette nouvelle vie sera-t-elle aussi éphémère que les précédentes ? Sera-t-elle celle du Nirvāna, l’illumination bouddhique qui fait cesser le cycle des réincarnations ? Choisirai-je ce chemin ? Celui du renoncement des désirs, ou bien celui de la Vie éternelle, ou encore celui des renaissances sans plus de faim ni fin quitte à sombrer dans le recyclage ?

1 commentaire:

  1. Ah lala que c'est compliqué tout ça mon damdam... Je suis certaine que tu trouveras l'épanouissement amoureux que tu cherches et mérites. Tu as fait le sacrifice de mourir un peu et tu renaîtras de plus bel avec la plus belle. En attendant tu peux en effet pratiquer l'amour BIO, c'est quand même beau le recyclage quand on y pense, les beaux bruns avec les belles brunes, les timides avec les grincheux, les nébuleux avec les nez buleuses :o) ... Papillonne le temps de trouver la fleur que tu souhaiteras butiner à jamais...
    Bisous
    Ta clochette

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